Casino est devenu, vendredi 22 juin 2012, l’actionnaire de contrôle du premier distributeur brésilien, Grupo Pão de Açúcar (GPA), transformant profondément la taille et le profil du groupe français. Son PDG, Jean-Charles Naouri, explique la stratégie de développement qu’il a menée depuis vingt ans.
Aujourd’hui, le choix d’investir au Brésil, au regard du dynamisme de son économie, paraît évident. Est-ce que vous étiez convaincu dès le départ de la pertinence de ce choix ?
C’est l’aboutissement d’une longue démarche. (…) Dès 1999, on pressentait qu’il était en phase de décollage. Il s’agissait d’un pari entrepreneurial et industriel. Nous ne nous sommes pas trompés. Le Brésil a encore un potentiel immense. Sous la présidence de Lula et celle de Dilma Rousseff, plusieurs dizaines de millions de ménages, parmi les plus pauvres, ont accédé à la consommation. Grâce à cette transformation économique et sociale, encore en cours, le secteur de la distribution a connu une très forte croissance.
La prise de GPA va-t-elle changer l’organisation de Casino, qui devient désormais un groupe majoritairement présent au Brésil ?
Notre siège social restera à Saint-Etienne où le groupe puise ses racines. Cela n’empêche pas Casino d’être un groupe international, avec une gestion très décentralisée. Chaque pays dispose d’une équipe locale, dirigée localement. Que ce soit en Thaïlande, en Colombie, au Vietnam ou au Brésil, Casino intervient en tant que support, en tant qu’aide, mais laisse une vraie autonomie à ses entreprises implantées localement.
Il n’y aura pas de changement de direction à la tête de GPA ?
Nous respectons et avons toute confiance dans le management actuel de GPA, dirigé par Enéas Pestana. Nous lui avons dit que nous souhaitions qu’il reste.
(source : LeMonde.fr)
Suite/CommentaireIl porte sur 30 milliards de dollars et renforce le poids de Pékin au sein des pays émergents des Brics.
La Chine et le Brésil vont signer cette semaine un accord sur une ligne de crédit réciproque (swap) de 30 milliards de dollars que chaque État pourra utiliser pour ses réserves ou pour le commerce bilatéral.
«Il s’agit d’une mesure qui renforce la situation financière des deux pays, comme si nous avions une réserve additionnelle de moyens à un moment où l’économie mondiale est tendue», a expliqué le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega. Et de faire remarquer que la Chine est d’ores et déjà le principal partenaire du Brésil, avec des échanges qui ont totalisé 77 milliards de dollars l’an dernier.
Mais l’opération préfigure surtout la mise en route du fonds commun que les pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) souhaitent mettre un jour en place. Lors de leur dernier sommet, en mars 2012 à New Delhi, ils ont appelé ouvertement à la création d’une banque d’investissement dès à présent surnommée «South-South Bank», destinée à renforcer leurs relations.
Ces pays, qui pèsent 20 % de la croissance mondiale et 40 % de la population de la planète, ont vu leurs échanges bondir de 28 % entre 2010 et 2011, à 230 milliards de dollars. Selon l’Organisation des nations unies (ONU), leur part du commerce mondial est passée dans le même temps de 13,7 % à 15 %. Disposer d’une banque «serait un outil financier très puissant pour améliorer les possibilités commerciales et peut-être une étape majeure pour soutenir l’Union européenne dans ses efforts pour surmonter la crise financière», plaidait le ministre brésilien du Commerce, Fernando Pimentel. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’elle serait d’abord un levier pour contourner la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
Les banques centrales des Brics ont passé un accord pour utiliser davantage leurs propres devises et moins dépendre du sacro-saint dollar américain ou de l’euro. Réduire leur demande de devises étrangères, c’est diminuer le coût des échanges, notent ces pays. C’est également le moyen de peser davantage sur la scène internationale.
Droit de vote accru
La Chine va connaître cette année une croissance de son PIB (produit intérieur brut) de l’ordre de 7,5 %, l’Inde d’environ 6,9 %, et le Brésil d’au moins 4 %. Et Pékin ne cesse d’augmenter ses prêts en yuans au pays émergents sans cacher son objectif: il veut que sa monnaie représente d’ici à 2030-2040, 20 % du commerce mondial, contre 8 % aujourd’hui.
Loin d’y être hostiles les Brics l’encouragent qui, comme l’Afrique du Sud, pensent «qu’utiliser la monnaie chinoise profitera largement à l’économie». Et, en attendant, ils poussent leur avantage comme ils viennent de le faire au G20 de Los Cabos au Mexique.
Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont accepté de renforcer leur contribution financière au Fonds monétaire international pour atteindre un total de 456 milliards de dollars. Mais, pour la première fois, ils ont fixé leurs conditions. Il faudra que le FMI soit à court d’argent. Et ce dernier devra mettre en œuvre la réforme accroissant le droit de vote des pays émergents.
(source : Le Figaro)
Suite/CommentaireAlors que se déroule cette semaine Rio+20, la Conférence de l’ONU, le Comité organisateur local (COL) de la Coupe du monde de football prévue pour 2014 au Brésil a présenté son plan d’action, « durable » et respectueux de l’environnement.
Le mondial de football 2014 sera « durable ». A l’occasion de la Conférence de l’ONU, Rio+20 qui se tient cette semaine, le Comité organisateur local (COL) de la Coupe du monde de football 2014 qui se déroulera au Brésil a d’ores et déjà présenté son futur plan d’action. « L’objectif principal est de faire un événement qui utilise toutes les ressources avec intelligence, en créant l’équilibre entre aspect économique, développement social et protection de l’environnement » explique Federico Addiechi, directeur de responsabilité sociale de la FIFA, dans des propos recueillis par l’AFP.
Ainsi, le COL prévoit déjà la mise en place d’infrastructures spéciales aux normes écologiques. Luis Fernandes, nouveau représentant du gouvernement dans le Comité développe : « Les solutions technologiques pour assurer la durabilité incluent le recyclage des matériaux de construction dans des travaux publics, l’utilisation de l’eau de pluie pour les réservoirs et pour arroser les pelouses, l’énergie solaire et autres sources d’énergie renouvelable pour l’éclairage ». Mais ceci ne sera qu’un début pour le monde du football puisque l’initiative des stades « verts » a également été exigée par la FIFA pour les prochains mondiaux de 2018 et 2022 qui se tiendront respectivement en Russie et au Qatar.
Au Brésil, treize milliards de dollars ont été investis seulement pour mettre en place ce type d’infrastructures. Il faut dire que le calendrier des évènements sportifs est chargé pour le pays qui accueillera successivement la Coupe des confédérations, le Mondial de foot en 2014 et les jeux Olympiques en 2016. Pour financer la construction des grandes structures prévues, la Banque de développement économique et sociale (BNDES) a néanmoins exigé un certificat écologique.
Source : maxisciences.com
Suite/CommentaireCe jeudi 21 juin 2012 et pour trois jours, la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, accueille le sommet sur le développement durable, vingt ans après le sommet de la Terre dans la même ville (1992). Cette grand-messe environnementale s’annonce déjà décevante. Le projet de déclaration sur lequel se sont entendus les négociateurs des 190 pays est jugé trop faible par les organisations non gouvernementales. Et manquent à Rio quelques responsables politiques de poids comme Barack Obama ou Vladimir Poutine.
Source RFI
Suite/CommentaireLa compagnie Avianca Brésil, qui appartient au groupe latino-américain AviancaTaca, a annoncé mercredi qu’elle allait acheter en 2012 huit Airbus et non plus cinq comme initialement prévu dans le cadre d’un plan d’investissement accéléré après d' »excellents résultats ».
Dans un communiqué, Avianca Brésil annonce qu’en plus de l’achat déjà prévu de cinq A318, la compagnie allait également acquérir un A319 et deux A320, qui peuvent respectivement accueillir 132 et 162 passagers, pour étoffer une flotte déjà riche de 26 appareils. « Le plan initial prévoyait d’acheter cinq A318 en 2012 et cinq autres (avions) en 2013 (…) Mais étant donnés les excellents résultats de la compagnie, très supérieurs à la moyenne sur le marché, nous avons décidé d’effectuer cet investissement supplémentaire conséquent », a déclaré dans le texte José Efromovich, président d’Avianca Brésil.
La compagnie rehausse ainsi de 8% les 2,7 milliards de reals (quelque 1,35 milliards de dollars) d’investissements prévus d’ici 2016. Avec ces nouvelles acquisitions, Avianca Brésil prévoit de faire passer son offre de 147 vols quotidiens à 200 à la fin 2012, avec quelque 800 embauches prévues jusqu’à cette date. Selon l’Agence nationale de l’aviation civile du Brésil, Avianca Brésil représentait en 2011 2,78% du trafic intérieur passagers brésilien, derrière les deux géants TAM (42%) et Gol (38%).
Source AFP
Suite/CommentaireLe Brésil a renforcé vendredi ses mesures de lutte contre la crise avec l’ouverture d’une ligne de crédit de 10 milliards de dollars pour que les Etats fédérés investissent en infrastructure, dans le but de relancer la croissance.
« Je crois qu’il s’agit de la ligne de crédit la plus importante pour les États brésiliens », s’est félicité le ministre des Finances, Guido Mantega à l’issue d’une réunion avec la présidente Dilma Rousseff et les gouverneurs des 27 États du géant sud-américain.
Le gouvernement a mis 20.000 milliards de reais (10 mds USD) à la disposition des États pour qu’ils investissent dans des projets routiers, de transports et d’infrastructure en général pour encourager la reprise de l’économie.
La nouvelle mesure qui s’ajoute à d’autres comme les réductions d’impôts, l’accès plus facile au crédit et des taxes sur les importations, fait partie de la recette adoptée par le Brésil pour faire face à la crise de la dette en Europe, alors que la croissance du pays s’essouffle.
Les États brésiliens pourront avoir des prêts à des intérêts de 8% maximum.
« Ce sont des mesures importantes qui vont augmenter l’investissement en ce moment où l’économie mondiale est en crise », a souligné M. Mantega.
Le Brésil a enregistré une croissance presque nulle (0,2%) au premier trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent. Le gouvernement de la sixième économie de la planète a revu récemment à la baisse sa prévision de croissance du PIB de 4,5% à 4% cette année.
(source AFP)
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