Encore peu courant en France, voici une bouteille que l’on retrouve absolument partout sur toutes les tables brésiliennes. Bien sûr, ce n’est pas du liquide vaisselle (bien que ça y ressemble fortement !) mais de l’édulcorant liquide.
Ne vous trompez pas, il n’est pas recommandé de se laver les mains avec…
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Voici ce qu’on peut voir sur un grand nombre de maisons au Brésil. Il s’agit d’un système ingénieux de chauffe-eau solaire à bas coût. Il faut savoir que pour la douche, la plupart des familles à revenus faibles ou moyens, au Brésil, utilisent un chauffe-eau électrique composé d’un système directement couplé dans la pomme de douche. Le pommeau de douche comporte un interrupteur été/hiver. Chaque maison possède son château d’eau, sur le toit, nécessaire pour maintenir une pression suffisante pour la distribution d’eau dans toute la maison. En été, l’eau est simplement chauffée par le soleil (on se douche en fait à l’eau tiède, pour ne pas dire froide), en hiver, l’eau chauffe en passant dans la résistance électrique du pommeau de douche, mais cela augmente vite la facture d’électricité.
Le CESBM (chauffe eau solaire bon marché) a donc été inventé, par l’ONG Sociedade do Sol. Sa technologie est adaptée aux climats tropicaux. Les capteurs sont en plastique, sans isolation et sans vitre, pour éviter d’atteindre une température trop élevée, la tuyauterie est en pvc, chacun peut le bricoler et l’installer facilement, pour un coût total d’environ 75€, comprenant tout le matériel et le réservoir d’eau.
Depuis 2008, le gouvernement subventionne l’installation de ces douches « flex », fonctionnant à l’électricité et à l’énergie solaire. 2,6 millions de foyers devraient être équipés d’ici 2014, permettant d’économiser 40% de la consommation électrique mensuelle, soit 1’200 GWh/an, ou l’équivalent de ce que qu’utilise annuellement une ville de 5 millions d’habitants. Cela permettra aussi de réduire de 220’000 tonnes la quantité de CO2 rejetée chaque année dans l’atmosphère, ce qui correspond aux émissions de gaz d’échappement de l’ensemble du parc automobile de Brasilia.
Suite/CommentaireVoilà une recette indispensable pour tout voyageur au Brésil, puisqu’on peut considérer qu’il s’agit de la boisson Nationale !
La Caïpirinha se réalise à partir de Cachaça (ou aguardente), l’alcool de Canne à sucre. En France la Cachaça est assez chère, mais au Brésil on trouve des bouteilles de marque « Pitu » ou « 51 » (rien à voir avec le pastis !), pour environ 5 R$ le litre (c’est-à-dire, à peu près 2€).
Ne pas confondre la Cachaça avec le Rhum. La première est distillée à 40° et directement embouteillée. Le second est distillé à 65-75° puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d’eau.
Ne pas confondre non plus la Cachaça avec le bio-Ethanol servi dans toutes les stations services brésiliennes. Le second est pour les véhicules, le premier, pour les conducteurs.
Pour une personne, il faut :
6 cl de cachaça, 1 citron vert, 1 cuillère à soupe de sucre, des glaçons (ou de la glace pilée)
Cocktail à réaliser directement dans le verre.
Laver le citron vert et en couper les deux extrémités. Couper le citron en 8 ou 9 morceaux puis retirer la partie blanche centrale (responsable de l’amertume). Placez les morceaux de citron dans le verre et verser le sucre. Ecraser fermement le tout dans le verre, jusqu’à l’extraction la plus complète possible du jus. C’est l’effet abrasif du sucre sur le citron qui va permettre d’en libérer tous les arômes.
Recouvrir enfin le mélange citron-sucre d’une bonne couche de glace pilée, concassée ou de glaçons simples, puis faire le niveau à la cachaça jusqu’à un doigt du bord (ou jusqu’au bord, selon les goûts).
Il ne faut pas rajouter de sucre après l’adjonction de la glace car le nouveau sucre ne se dissout plus. Mélanger et servir avec deux petites pailles (au cas où l’une soit bouchée par la glace ou la pulpe du citron).
C’est une recette « officielle » mais dites vous bien qu’il y a autant de caïpirinha différentes que de barmen pour la préparer.
Saude !
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