Hier, 14 novembre 2012, nous avons fait une très longue et belle ballade jusqu’à Galinhos.
Galinhos est le genre d’endroit que ne connait pas le Guide du Routard, normal, ça fait longtemps que j’ai compris que les guides n’allaient plus visiter que les endroits super connus et faciles d’accès, là où on n’a pas besoin de guide.
Galinhos, c’est une autre histoire. A vol d’oiseau (ou de 4×4 par les plages), ce n’est guère à plus de 50 km de Zumbi. Mais pour qui n’est pas un oiseau, ou voyage dans la banale voiture de monsieur et madame toutlemonde, il faut faire un grand détour par des routes (à peu près) carrossables. Si bien que nous avons du faire près de 400 km (aller-retour). Au point d’être maintenant convaincu qu’il est préférable de passer une nuit sur place pour bien profiter du spectacle.
Car il s’agit bien d’un spectacle géant, celui de la nature, qui, sur quelques kilomètres carrés, offre un condensé de ce qu’elle sait faire de mieux : lagunes magnifiques, salines, dunes géantes, mangrove etc etc…
Après près de 3h de route, nous arrivons vers midi, sur un parking au milieu de nul part. En fait, pour rejoindre Galinhos, il faut traverser un bras de mer, le lieu est totalement inaccessible en voiture (et quelque chose me dit, qu’il n’y a pas l’eau potable !)
Un homme m’interpelle : « Barco pra Galinhos ? » « Sim ». Et il hèle un petit bateau amarré à côté. Une fois à bord, le capitaine nous propose une visite « guidée » en bateau (2 heures). Plutôt que d’être débarqués sur l’autre rive, et livrés à nous même, on accepte sa proposition. De toutes façons, on n’a guère la possibilité de traîner très longtemps sur place, si on veut être rentrés au bercail avant la nuit (ce qui ne sera finalement pas le cas).
Nous voilà partis à travers une lagune, bordée de mangrove.
On s’approche d’abord des salines, dont l’exploitation me rappelle vaguement celles de Camargue (mais, peut-être, un siècle plus tôt).
Ensuite on arrive aux pieds des dunes. L’endroit nous rappelle étrangement les lençois du Maranhenses (voir notre voyage de 2011). Bien entendu, c’est beaucoup plus petit, mais tout de même très beau. Je demande à notre guide si des lacs d’eau cristallines se forment dans les dunes (comme aux Lençois Maranhenses). Il me répond par l’affirmative, mais seulement pendant la saison des pluies, autrement dit, en juillet.
Nous débarquons. Des buggies attendent les touristes, nous préférons marcher à pied, et montons au sommet de la dune, pour admirer le panorama.
Ensuite, direction Porto de Galinhos, pour une halte déjeuner, bien méritée (il est 14h).
Et c’est finalement vers 16h que nous rejoindrons la voiture pour reprendre le chemin du retour (le trajet pour Galinhos méritant bien un article à lui tout seul, j’en ferais un très prochainement).
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