INTERVIEW – Les conseils de Laurent Henrio-Lacombe, directeur de 37 Capital, spécialiste de l’immobilier à l’étranger…
Investir dans la pierre loin d’Europe peut permettre d’obtenir de très forts rendements… à condition de miser sur le bon marché et de s’entourer de spécialistes. Les conseils de Laurent Henrio-Lacombe, directeur de 37 Capital, spécialiste de l’immobilier à l’étranger.
Existe-t-il des endroits intéressants pour investir en Europe ?
Historiquement, l’investissement immobilier en Europe s’est fait au fur et à mesure que l’on agrégeait des pays à l’Union européenne. Le dernier eldorado, c’était la Roumanie. Mais désormais, ce pays est en voie d’essoufflement. Aujourd’hui il faut donc aller plus loin…dans les Brics : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Pourquoi aller dans des pays si lointains ?
Ce sont cinq puissances émergentes, mais on ne peut pas aller partout. L’Afrique du Sud, même si elle est culturellement proche de l’Europe, ne bénéficie pas d’une très bonne réputation pour les investissements. Quant à la Chine et l’Inde, ce sont des pays avec des cultures diamétralement opposées aux nôtres. Cela interdit la compréhension de l’investissement et de l’économie pratiqués là-bas, à moins d’y être implanté de longue date.En ce qui concerne la Russie, même si l’économie se normalise et s’assagit, elle reste un marché encore assez «instable».
Il reste donc le Brésil ?
C’est, aujourd’hui, le réel eldorado de l’immobilier, même s’il faut faire 9.000 km pour trouver des taux de rentabilité faramineux puisqu’on parle de 10 à 12 % de rendement, hors inflation. Cette dernière est de 4 à 5% à SãoPaulo, ce qui fait un rendement réel de 14 à17 % net. En France, la rentabilté tourne autour de 2,5 % 5%.
Est-il risqué d’investir de l’autre côté du globe?
Le Brésil est la 6e économie mondiale et elle est en passe de prendre la 5e place à la France. Le pays a un marché résidentiel en fort développement et une classe moyenne riche. Cependant, il ne faut pas y aller seul. Un intermédiaire et un relais local de confiance sont indispensables pour investir. Mais dans de bonnes conditions, c’est un marché ouvert !
Propos recueillis par Jérémie Kopaniak (source 20minutes.fr)
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