Cela fait 6 jours que nous sommes arrivés au Brésil et le moins qu’on puisse dire c’est que le début des vacances a été mouvementé !
Dans l’ordre (ou le désordre), l’inventaire de nos péripéties :
– Nous sommes arrivés sans nos valises ! Restées coincées à Lisbonne pour une sombre histoire de panne d’ordinateur à l’aéroport de Lyon (aucun passager du vol Lyon / Lisbonne n’ayant eu ses bagages à l’arrivée à Natal). Ce qui est moins drôle, c’est qu’il n’y a pas une liaison Lisbonne/Natal tous les jours en ce moment, mais seulement 3 par semaines (les lundi, vendredi et samedi). Nous avons donc du patienter jusqu’à vendredi pour recevoir enfin nos chers bagages.
– Odette est tombée, se blessant à l’épaule (heureusement rien de grave, après un passage à l’hôpital hier pour quelques examens dont des radios qui nous ont confirmé que rien n’était cassé). Un traitement anti-inflammatoire de quelques jours devrait suffire, mais en attendant, elle doit renoncer à nager.
– Évidemment, si nous avons pu acheter (aux frais de la compagnie), les objets « dits » de première nécessité, il n’en a pas été de même pour certaines choses indispensables : médocs d’Odette, entre autres, mais aussi l’alimentation (chargeur) de mon PC portable. Et là, on se rend compte que 2h d’autonomie de batterie, quand il faut tenir avec pendant 5 jours, c’est vraiment pas beaucoup, d’autant que c’est l’ordi (grâce à Skype) qui nous permet aussi de communiquer par téléphone.
C’est pourquoi ce blog est resté silencieux, mais je vais me rattraper, surtout que tout ça nous a permis d’être confrontés à de nouvelles expériences, telles que les consultation à l’hôpital, ou la conduite de nuit au Brésil.
Après ces 5 jours de galère, on peut considérer que les vacances commencent réellement aujourd’hui, sous le soleil des tropiques, alors ne nous plaignons pas.
A suivre…
Suite/CommentaireJoão Bosco, né le 13 Juillet 1946 à Ponte Nova dans l’état du Minas Gerais (Brésil). João Bosco est un guitariste, chanteur et compositeur de jazz qui a su marier des styles différents, opérant une véritable fusion musicale de la culture arabe, musique afro-américaine avec les styles brésiliens de bossa nova.
A écouter :
Suite/CommentaireUne vidéo qui vous fera découvrir l’ambiance et les plages du NordEste brésilien et surtout la résidence où se trouve notre maison de vacances à louer au Brésil (à partir de 1’39)
Ambiance autour de la piscine 😉
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La célèbre tong Havaianas a 50 ans et sort un modèle édition anniversaire pour fêter l’évènement.
N’oubliez pas vos Havaianas si vous comptez voyager au Brésil (ou achetez les sur place), cette tong est l’accessoire indispensable et inséparable du brésilien, à la ville comme à la plage, de la décontractée à la très chic. La marque en produit d’ailleurs plus de 200 millions de paires par an et c’est sans compter les nombreuses copies ou imitations.
La tong spéciale anniversaire, 50 ans, n’est disponible qu’en édition limitée (50.000 exemplaires). En vous offrant une de ces paires inédites, vous contribuerez aussi à la bonne cause. En effet, l’intégralité de la recette sera reversée au profit de l’UNICEF, dans le cadre de plusieurs projets humanitaires touchant spécialement le Brésil.
Pour souhaiter un « Bon anniversaire » au Brésil on dit : « Parabéns pra Você » (littéralement : « Félicitations à toi »). Alors, Parabéns pra você, Havaianas !
(à chanter sur l’air de Happy Birthday to you) :
Parabéns pra você
Nesta data querida
Muitas felicidades
Muitos anos de vida
etc…
Ensuite on ajoute quelques exclamations obligatoires pour bien faire la fête :
é pique é pique é pique é pique é pique ! é hora é hora ! Ratibum !
Suite/Commentaire14 mars 2012 : Signature acte de vente
On a rendez-vous dans la matinée, à la Préfecture de Rio Do Fogo pour régler les droits de mutation, puis chez le notaire de la même ville, pour la signature définitive et pour recevoir le titre de propriété.
La première chose qui peut surprendre un peu : la préfecture de Rio do Fogo. Ça ne ressemble pas vraiment à une préfecture telle que l’on connait en France, on dirait plutôt la maison de Zorro d’où on s’attend à voir sortir le sergent Garcia.
A l’intérieur, un corridor et un simple bureau. On est reçu par 2 préposés, je n’ose penser que l’un des 2 est le préfet, vu l’accueil assez informel.
Après avoir payé (en liquide car impossible pour nous d’avoir un compte en banque au Brésil), on se dirige chez le Notaire, une autre maison de Zorro, située de l’autre côté de la place, en face. Accompagnés de l’agent immobilier et du vendeur. Les formalités sont assez vite expédiées, l’acte de propriété contenant 4 pages au total, un document bien loin de ce que nous connaissons en France.
L’agent immobilier nous propose ensuite de l’accompagner à Natal, il veut nous inviter chez lui. On trouve ça très sympa d’être invité à déjeuner chez un agent immobilier. En fait, on n’a pas compris qu’il nous invite chez lui, mais vraiment, c’est-à-dire qu’il a préparé la chambre d’amis ! Nous n’avions pas prévu un tel accueil et déclinons l’invitation à découcher. Nous passerons cependant une bonne partie de la journée en sa compagnie et celle de son épouse. Le lendemain, c’est déjà le retour en France, jusqu’à la prochaine fois…
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Encore peu courant en France, voici une bouteille que l’on retrouve absolument partout sur toutes les tables brésiliennes. Bien sûr, ce n’est pas du liquide vaisselle (bien que ça y ressemble fortement !) mais de l’édulcorant liquide.
Ne vous trompez pas, il n’est pas recommandé de se laver les mains avec…
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Voici ce qu’on peut voir sur un grand nombre de maisons au Brésil. Il s’agit d’un système ingénieux de chauffe-eau solaire à bas coût. Il faut savoir que pour la douche, la plupart des familles à revenus faibles ou moyens, au Brésil, utilisent un chauffe-eau électrique composé d’un système directement couplé dans la pomme de douche. Le pommeau de douche comporte un interrupteur été/hiver. Chaque maison possède son château d’eau, sur le toit, nécessaire pour maintenir une pression suffisante pour la distribution d’eau dans toute la maison. En été, l’eau est simplement chauffée par le soleil (on se douche en fait à l’eau tiède, pour ne pas dire froide), en hiver, l’eau chauffe en passant dans la résistance électrique du pommeau de douche, mais cela augmente vite la facture d’électricité.
Le CESBM (chauffe eau solaire bon marché) a donc été inventé, par l’ONG Sociedade do Sol. Sa technologie est adaptée aux climats tropicaux. Les capteurs sont en plastique, sans isolation et sans vitre, pour éviter d’atteindre une température trop élevée, la tuyauterie est en pvc, chacun peut le bricoler et l’installer facilement, pour un coût total d’environ 75€, comprenant tout le matériel et le réservoir d’eau.
Depuis 2008, le gouvernement subventionne l’installation de ces douches « flex », fonctionnant à l’électricité et à l’énergie solaire. 2,6 millions de foyers devraient être équipés d’ici 2014, permettant d’économiser 40% de la consommation électrique mensuelle, soit 1’200 GWh/an, ou l’équivalent de ce que qu’utilise annuellement une ville de 5 millions d’habitants. Cela permettra aussi de réduire de 220’000 tonnes la quantité de CO2 rejetée chaque année dans l’atmosphère, ce qui correspond aux émissions de gaz d’échappement de l’ensemble du parc automobile de Brasilia.
Suite/Commentaire13 mars 2012 : Petitinga
Cette jolie plage sauvage et déserte se situe à Petitinga, le village le plus proche au sud de Zumbi Praia. Les courageux pourraient y aller à pied, le chemin le plus court étant la ligne droite, c’est-à-dire par la plage (longue de plusieurs kilomètres). Les vacanciers pas courageux, comme nous, y vont en voiture.
Là on s’attable à un petit resto de plage. Il faut patienter un bon moment (genre 1/2 d’heure) entre la commande et le service, car tout est fait maison et au fur et à mesure, mais je préfère nettement mieux attendre en sirotant une caïpirinha, plutôt que de manger des surgelés ou du sous-vide. Autre avantage de la cuisine « sur mesure », ne pas hésiter à faire modifier l’assaisonnement. « Poco sal » peut-être une expression utile à sortir en société, si on ne veut pas d’une cuisine vraiment trop chargée en sel.
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