Il y a des endroits comme ça qu’on ne soupçonne pas d’exister. Punau est un de ces lieux.
Très proche de Zumbi (dépendant de la municipalité de Rio do Fogo). D’ailleurs, Punau, on passe devant tous les jours ou presque, enfin chaque fois qu’on rejoint la BR pour sortir de Zumbi, sans savoir ce qui se cache derrière. Bien que, de la route, il faut avouer que, chaque fois, nos yeux se détournent pour regarder en direction de la plage, tellement les couleurs sont belles. Mais on est quand même loin d’imaginer l’intégralité du décor.
Alors aujourd’hui, nous avons décidé d’aller voir. A Punau, il n’y a que 2 moyens d’accès. La première possibilité c’est de passer par la plage, c’est faisable à pieds depuis Zumbi pour un bon marcheur.
Nous (voir précédent article « Zumbi Praia« ) on avait craqué avant. Stop à l’embouchure du Rio Punau. Les malins peuvent y aller en vélo, 4×4, quad, Buggy, bref, tout engin roulant dans le sable.
La deuxième possibilité, celle que nous avons choisi aujourd’hui, c’est d’y aller en voiture. L’entrée du domaine, propriété privée d’un complexe Hôtel et Restaurant, est alors payante et chère (40 R$) mais la quasi totalité de cette somme (35 R$) est ensuite déduite de la note du restaurant. Ce qui finalement, ne revient pas très cher et constitue un bon remède pour lutter contre l’envahissement des lieux (déjà bien fréquentés) par de trop nombreux véhicules.
On a donc commencé par s’attabler, pour déguster un délicieux poisson sauce « maison »,
le tout rythmé par des airs de Forro.
Le Forro est une musique traditionnelle du Nordeste Brésil, en principe chanté et joué à l’accordéon accompagné de percussions. Là c’était un musicien seul avec guitare, synthé et boîte à rythme (on n’arrête pas le progrès). Sorte de samba « lente », le Forro est une musique très dansante et entraînante, sur une pulse typiquement brésilienne.
Après le repas, visite des lieux. Toujours ce savant mélange de nature sauvage et d’exubérance brésilienne, ça vaut le coup d’œil.
Généralement peu enclins à la natation, j’ai souvent remarqué que les Brésiliens adoraient se baigner (et flâner) dans les rivières, probablement d’avantage que dans la mer.
Ici, on se sert de la dune pour faire de la luge ou de la tyrolienne. N’empêche que par endroits, avec cette dune si blanche, descendant en pente douce, on se croirait presque sur une piste de ski.
Et du sommet de la dune, le panorama est époustouflant !
Derniers commentaires