Ce dimanche a été une occasion de vivre encore des moments de plaisir à la brésilienne.
D’abord parce que nous avons eu l’occasion de partager un super moment de convivialité avec quelques personnes autour d’un bon « Churrasco » (barbecue) brésilien, ensuite parce que le cadre était vraiment exceptionnel ! (suite…)
Suite/CommentaireNous voila fraîchement débarqués à Natal, le 15 octobre 2012, partis de Lyon à 13h30 (avec plus d’une heure de retard), nous atterrissons à Natal vers 19h30 (heure locale, soit minuit et demi heure française). Comme d’habitude, les formalités d’entrée sont longues et laborieuses, d’autant que nos bagages ne sont pas arrivés et que nous devons faire une déclaration. Le temps de récupérer la voiture de location, il est déjà plus de 22h00 lorsque nous quittons l’aéroport. J’ai réservé une chambre d’hôtel à Natal, pour ne pas faire +50 km de nuit, ce qui n’est pas recommandé au Brésil, d’autant après la fatigue accumulée d’une longue journée de voyage.
La chambre de l’hôtel Ponta do Mar dispose d’un balcon avec vue sur la plage de Ponta Negra. Nous payons 100 R$ (soit environ 38 €) pour deux personnes avec petits déjeuners compris, ça me semble plus prudent que de faire la route de nuit pour rejoindre Zumbi Praia.
Le lendemain, nous allons déjeuner à notre « cantine » habituelle à Natal, le restaurant Pinga Fogo, situé à 2 pas de notre hôtel. Ce restaurant « ao kilo » dispose notamment d’un Sushi bar où les préparations sont aussi magnifiques pour l’oeil que délicieuses pour nos papilles gustatives
Après un bon repas, non sans avoir pris le temps d’admirer la découpe du citron vert sur mon verre de Caïpirinha, nous partons ensuite faire des courses, afin de remplir le frigo et avoir quelques vêtements de rechange, en attendant de recevoir nos valises. Nous arrivons à la résidence Recanto Zumbi en fin d’après-midi.
Suite/Commentaire13 mars 2012 : Petitinga
Cette jolie plage sauvage et déserte se situe à Petitinga, le village le plus proche au sud de Zumbi Praia. Les courageux pourraient y aller à pied, le chemin le plus court étant la ligne droite, c’est-à-dire par la plage (longue de plusieurs kilomètres). Les vacanciers pas courageux, comme nous, y vont en voiture.
Là on s’attable à un petit resto de plage. Il faut patienter un bon moment (genre 1/2 d’heure) entre la commande et le service, car tout est fait maison et au fur et à mesure, mais je préfère nettement mieux attendre en sirotant une caïpirinha, plutôt que de manger des surgelés ou du sous-vide. Autre avantage de la cuisine « sur mesure », ne pas hésiter à faire modifier l’assaisonnement. « Poco sal » peut-être une expression utile à sortir en société, si on ne veut pas d’une cuisine vraiment trop chargée en sel.
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Voilà une recette indispensable pour tout voyageur au Brésil, puisqu’on peut considérer qu’il s’agit de la boisson Nationale !
La Caïpirinha se réalise à partir de Cachaça (ou aguardente), l’alcool de Canne à sucre. En France la Cachaça est assez chère, mais au Brésil on trouve des bouteilles de marque « Pitu » ou « 51 » (rien à voir avec le pastis !), pour environ 5 R$ le litre (c’est-à-dire, à peu près 2€).
Ne pas confondre la Cachaça avec le Rhum. La première est distillée à 40° et directement embouteillée. Le second est distillé à 65-75° puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d’eau.
Ne pas confondre non plus la Cachaça avec le bio-Ethanol servi dans toutes les stations services brésiliennes. Le second est pour les véhicules, le premier, pour les conducteurs.
Pour une personne, il faut :
6 cl de cachaça, 1 citron vert, 1 cuillère à soupe de sucre, des glaçons (ou de la glace pilée)
Cocktail à réaliser directement dans le verre.
Laver le citron vert et en couper les deux extrémités. Couper le citron en 8 ou 9 morceaux puis retirer la partie blanche centrale (responsable de l’amertume). Placez les morceaux de citron dans le verre et verser le sucre. Ecraser fermement le tout dans le verre, jusqu’à l’extraction la plus complète possible du jus. C’est l’effet abrasif du sucre sur le citron qui va permettre d’en libérer tous les arômes.
Recouvrir enfin le mélange citron-sucre d’une bonne couche de glace pilée, concassée ou de glaçons simples, puis faire le niveau à la cachaça jusqu’à un doigt du bord (ou jusqu’au bord, selon les goûts).
Il ne faut pas rajouter de sucre après l’adjonction de la glace car le nouveau sucre ne se dissout plus. Mélanger et servir avec deux petites pailles (au cas où l’une soit bouchée par la glace ou la pulpe du citron).
C’est une recette « officielle » mais dites vous bien qu’il y a autant de caïpirinha différentes que de barmen pour la préparer.
Saude !
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