INTERVIEW – Les conseils de Laurent Henrio-Lacombe, directeur de 37 Capital, spécialiste de l’immobilier à l’étranger…
Investir dans la pierre loin d’Europe peut permettre d’obtenir de très forts rendements… à condition de miser sur le bon marché et de s’entourer de spécialistes. Les conseils de Laurent Henrio-Lacombe, directeur de 37 Capital, spécialiste de l’immobilier à l’étranger. (suite…)
Suite/CommentaireEn dépit des prix actuels qui atteignent des sommets au Brésil, le marché de l’immobilier a encore de beaux jours devant lui. Au cours des deux ou trois dernières années, de jeunes adultes français sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au marché brésilien. Des années durant pourtant, c’étaient surtout les retraités qui constituaient le plus grand nombre des investisseurs d’origine française au Brésil.
Malgré des prix élevés, le marché immobilier brésilien se porte bien
La crise qui n’épargne pratiquement aucun pays de par le monde semble étrangère au marché immobilier brésilien. Certes les prix pratiqués dans de grandes villes comme São Paulo et Rio de Janeiro, ont connu une hausse spectaculaire, respectivement de l’ordre de 18,8 % et de 20 %. Mais le marché immobilier continue de tourner à plein régime. Au niveau international d’après le classement réalisé par Global Property Guide, le Brésil occupe la première position précédant de loin la Chine, en ce qui concerne la production et l’exploitation immobilières. Depuis début 2008, les prix des appartements à São Paulo affichent une augmentation de près de 144,1 % contre 178,2 % pour Rio de Janeiro. Le marché immobilier brésilien est notamment porté par une économie plutôt en bonne santé malgré un certain affaiblissement observé dernièrement. À cause de l’organisation du double événement sportif mondial à savoir la Coupe du monde en 2014 et les Jeux olympiques en 2016, qui aura lieu au Brésil, on prévoit d’ores et déjà une envolée des prix pouvant perdurer jusqu’à l’horizon 2017. Cette tendance haussière des prix est par ailleurs, encouragée par divers projets de réhabilitation concernant différents quartiers. Dès la désignation de l’endroit, situé dans la partie ouest de Rio et à proximité des quartiers de Barra da Tijuca et Recreio, où le couloir et le village olympiques seront construits, les prix immobiliers dans les zones avoisinantes n’ont pas tardé à hausser de 50 %. (Source Le Monde)
Conditions d’achat plutôt favorables dans le cas d’un investisseur étranger
Depuis deux ou trois ans, de jeunes investisseurs rejoignent désormais de nombreux retraités d’origine française qui sont des fervents acheteurs assidument présents sur le marché immobilier brésilien. Pour un non-résident, les différentes démarches dans le cadre d’une transaction immobilière sont plutôt facilitées même s’il faut prendre ses précautions en sollicitant les services d’un avocat spécialiste. À partir du moment où l’acheteur étranger est domicilié au Brésil, il lui est facile d’accéder au CPF / Cadastropessoafisica qui est un numéro d’identification fiscale, dont l’obtention est obligatoire si l’on a pour projet d’acheter un bien immobilier ou ouvrir un compte bancaire. Selon l’avis de certains professionnels, la demande sur le marché immobilier brésilien est insatisfaite. Quant à l’offre, elle a en effet du mal à suivre tandis que le secteur affiche un réel besoin de financement. En dépit des rumeurs et des spéculations diverses et variées, le Brésil n’est ni de près ni de loin en proie à une bulle immobilière. À noter que par rapport au PIB, le crédit immobilier brésilien ne présente que 4,5 % contre 80 % pour l’Espagne, 38 % en France et 110 % en Irlande.
source : lesclesdumidi.com
Suite/CommentaireLe Brésil compte un nombre record de projets d’investissements directs étrangers (IDE) en 2011, selon une enquête du cabinet d’audit Ernst & Young sur l’attractivité du Brésil. Ce pays se classe comme la deuxième destination mondiale la plus populaire en termes de valeur (multipliée par 3 depuis 2007 passant de 19 à 63 milliards de dollars) et la cinquième en termes de nombre de projets (multiplié par 3, passant de 165 en 2007 à 507 en 2011).
« Une économie stable, un marché domestique en plein essor et d’énormes réserves de ressources naturelles inexploitées ont conduit les investisseurs à s’intéresser de plus en plus au Brésil, malgré les défis à relever », souligne l’enquête.
Le pays a été jugé comme étant le lieu le plus attractif pour les IDE en Amérique latine pour 78 % des répondants. Et 83 % estiment que son attractivité va augmenter d’ici les trois prochaines années, contre 38 % pour l’Europe sur la même période.
En outre, « l‘organisation de la Coupe du monde de football en 2014 et des Jeux Olympiques en 2016 va contribuer au développement des infrastructures et catalyser encore plus d’investissements », indique Stéphane Baller, associé Ernst & Young et co-auteur de cette étude.
Premier investisseur : les Etats-Unis
Les Etats-Unis continuent d’être le plus gros investisseur au Brésil en nombre de projets et en valeur. Cela s’explique par la proximité géographique et la mise en œuvre d’accords commerciaux entre les deux Etats. En deuxième place arrive le Royaume-Uni, qui était encore 5ème en 2010. Vient ensuite l’Espagne, suivie de l’Allemagne en 4ème position.
Avec une hausse de 70 % de projets d’investissement depuis 2010, la Chine se positionne en cinquième place en termes de valeur. « Le récent boom du marché brésilien de la consommation a conduit à l’augmentation des investissement des PME chinoise dans le secteur manufacturier. A l’avenir, leurs investissements devraient aussi porter sur les technologies, la logistique et les infrastructures. « Le Brésil est une destination attractive pour les entreprises chinoise grâce à ses importantes ressources naturelles en pétrole, gaz et minéraux ».
Les deux premiers secteurs d’investissement en 2011 ont été les TIC (105 projets) et le secteur manufacturier (94 projets), suivis des services commerciaux et de la vente et des produits de consommation. Ce dernier étant dû à l’amélioration du pouvoir d’achat de la classe moyenne brésilienne. Le dynamisme de la demande et la facilité de crédit ont aussi permis des investissements élevés dans le secteur automobile, pour en faire le plus grand marché du continent latino américain et le 4ème mondial.
Des défis à relever
Néanmoins, le chiffre des IDE au Brésil pour le premier trimestre de 2012 a diminué de façon significative avec seulement 5 milliards de dollars investis (contre 23 milliards de dollars au premier trimestre 2011). De même, le nombre de projets est en baisse de 19 % sur la même période.
Bien que le secteur du pétrole et du gaz présente encore un énorme potentiel, le pays doit se diversifier pour assurer son développement et limiter l’impact lié à la volatilité inhérente aux marchés des produits de base mondiaux, assure Ernst & Young.
Parallèlement, d’autres facteurs, cités par les dirigeants interrogés, permettraient d’améliorer l’attractivité du Brésil : l’investissement dans les grandes infrastructures et des projets urbains (citée par 29 % des répondants), la réduction de la corruption (24 %), une amélioration de la sécurité urbaine (23 %) et un système fiscal plus transparent (17 %).
Source : lemoci.com
Suite/CommentaireLe gouvernement brésilien a annoncé mercredi l’octroi de concessions, en grande partie au secteur privé, pour encourager des investissements évalués à 66 milliards de dollars dans la modernisation ou construction de routes et voies ferrées au cours des 25 prochaines années.
Ce plan prévoit l’octroi de concessions supplémentaires pour 2.300 km de routes et autoroutes à construire ou à moderniser à des entreprises privées, qui assurent aujourd’hui la gestion de 5.200 km , a expliqué le ministre des Transports, Paulo Sergio Passos, lors d’une cérémonie en présence de la présidente Dilma Rousseff et de grands entrepreneurs du pays. Ces entreprises instaureront ensuite des péages, a-t-il précisé.
Les investissements estimés par le gouvernement pour le réseau routier seront de 21 milliards de dollars.
Pour les voies ferrées, les concessions seront effectuées sur le modèle d’un partenariat public-privé, pour éviter les monopoles, et atteindront quelque 45 milliards de dollars.
« Nous préparons un grand réseau ferré national » avec 10.000 nouveaux kilomètres de rails qui s’ajouteront aux quelque 30.000 actuels, a précisé le ministre.
Ce plan vise à moderniser les infrastructures vétustes et insuffisantes de transport du Brésil, la sixième économie du monde qui recevra en 2014 la Coupe du monde de football et les Jeux Olympiques en 2016.
L’initiative a également pour but de relancer l’économie qui patine en raison de la crise internationale. La croissance du géant sud-américain devrait atteindre moins de 2% cette année.
« Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape de notre modèle de développement », a déclaré la présidente Dilma Rousseff.
« Mon gouvernement reconnaît les partenariats avec le secteur privé comme essentiels pour la croissance (…) Nous ne défaisons pas le patrimoine public, nous nouons des partenariats pour augmenter les infrastructures du pays (…) pour rattraper des décennies de retard », a-t-elle assuré.
La Confédération nationale de l’industrie (CNI) a applaudi cette initiative.
« Beaucoup de ces travaux étaient prévus mais à très long terme. La nouveauté est que l’on a élargi les concessions et remis ces travaux à l’initiative privée. C’est un changement important », a déclaré à l’AFP le président de la CNI, Robson Braga.
SOURCE AFP
Suite/CommentaireUne classe moyenne qui émerge, des investissements massifs dans les infrastructures, une politique industrielle volontariste, des efforts en R&D et des événements sportifs qui vont dynamiser l’économie. Le géant de l’Amérique latine offre des opportunités réelles pour les entreprises françaises à condition qu’elles investissent et s’adaptent à un environnement des affaires complexe. Le Moci vous explique comment avec ce premier « guide business » consacré au Brésil. Au sommaire de ce numéro : un aperçu de cet immense marché à conquérir, des informations sur le partenariat entre la France et le Brésil. Mais aussi du vécu d’entreprises qui ont tenté leur chance et ne le regrette pas, malgré les obstacles. Et les indispensables à connaître : secteurs porteurs, réglementation, dispositif d’aide à l’innovation. Et tous les contacts utiles pour mieux vous y retrouver.
A consulter en ligne : http://www.lemoci.com/0122-799-guide-business-bresil-2012.html
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